Féminicide, écologie et progressisme ou L’incohérence d’une certaine modernité

En ce 29 août 2019, nous recensons la mort par assassinat de 98 femmes depuis le début de l’année, en France. Le phénomène a de quoi inquiéter. Il nous oblige surtout à réfléchir sur les raisons d’une telle violence meurtrière au sein des couples, là où est censé régner l’amour mutuel. Or nous sommes obligés de constater que cette réflexion n’a pas lieu, pour des raisons qu’on peut deviner. La sexualité exacerbée et le primat de la liberté individuelle constituent un mélange détonant pouvant produire l’œuvre de mort que nous constatons. Le secrétariat d’État aux droits des femmes ne peut envisager de telles hypothèses, car elles contredisent sa vision idyllique de la sexualité libérée et de la liberté individuelle promue en « droit à » dans tous les domaines (droit au plaisir, droit à l’enfant,etc.).

Les jeunes découvrent le sexe très tôt à travers l’accès à la pornographie dès l’âge de 10 ou 11 ans. La pratique de la sexualité s’en suit très rapidement. Des couples se constituent à l’adolescence. La plupart n’ont évidemment pas la maturité suffisante pour vivre en se respectant. Les plus violents parmi les hommes tuent leur compagne parce que leur volonté n’a pas été respectée, pour toutes sortes de raisons. L’analyse que je propose ici est irrecevable pour les bonnes âmes qui ont été nourries au biberon du « politiquement correct »  et du sexe libéré. La lecture de Freud pourrait les instruire sur la violence inhérente à la sexualité mais Freud est pour ces personnes un horrible réactionnaire…

La seconde incohérence massive qu’il est possible de relever, apparaît clairement lorsqu’on rapproche le discours quotidien sur la préservation de la nature (végétation, animaux, air, eau…) et la destruction de la nature humaine en tant que polarité homme-femme, destruction due à l’instauration de la loi sur le mariage homosexuel et à la future loi permettant la PMA pour les femmes seules et les couples de lesbiennes. On va programmer des enfants sans père pour remédier à ce que le député de La République En Marche, nommé Touraine (professeur de médecine !) appelle « une infertilité sociétale » ! Il fallait oser une telle formule digne du père Ubu ! Et cette infertilité sociétale va être remboursée en son traitement par la sécurité sociale. Qui dit mieux ?? Ces mêmes personnes qui vont voter de telles aberrations nous disent chaque jour qu’il faut sauver la nature. C’est confier des demoiselles à Landru, ma parole ! Nous en sommes là. La société française est dans un triste état et il est interdit de le dire car nous allons vers le progrès !

Jacques Rollet

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